L’accouchement, c’est la ligne d’arrivée de la grossesse. On l’imagine dès le début, on a hâte de la rencontre avec le bébé et, en même temps, on appréhende un peu les circonstances de la délivrance.
C’est un peu comme la boîte de chocolats de Forrest Gump, cette histoire : on ne sait jamais à quoi s’attendre !
Chaque naissance est unique. Quand on parle d’accouchement, on pense directement à une maternité, une équipe médicale, la péridurale et la future maman qui pousse, allongée sur un lit d’hôpital. Pourtant, ce n’est pas la seule façon de mettre au monde un enfant.
Si vous souhaitez accoucher sans intervention médicale, accoucher sans péridurale, naturellement, voici tout ce qu’il y a à savoir sur l’accouchement naturel ou accouchement physiologique pour donner naissance sans péridurale à votre futur petit bébé.

Aujourd’hui, les professionnels de santé tendent à écouter davantage les désirs et besoins des femmes enceintes. Même l’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît une surmédicalisation de l’événement et préconise de respecter davantage le processus physiologique. Un accouchement naturel, sans péridurale, debout, accroupie ou à quatre pattes, dans une baignoire, en maison de naissance, en plateau technique… En d’autres termes, une mise au monde où on laisse les choses se faire à leur rythme. L’accouchement physiologique fait de plus en plus d’adeptes. Vous l’envisagez aussi ? Voici tout ce qu’il faut savoir. En quoi cela consiste exactement ? Comment s’y préparer ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? On répond à toutes les questions qui peuvent vous traverser l’esprit.
Je le dis souvent à mon entourage : c’était le meilleur accouchement que je puisse avoir. L’avantage d’accoucher sans rien, c’est de comprendre ce qui se passe dans son corps, même si, on ne va pas se mentir, c’est douloureux. Mais la douleur, on l’oublie. Par contre, la décharge d’ocytocine qu’on a juste après la naissance de l’enfant, elle est incroyable. Ce que je retiens, c’est le bien-être final. Une fois le bébé sorti, j’étais dans une véritable bulle de bien-être.
– Marion, maman de 2 enfants
Définition : qu’est-ce qu’un accouchement naturel ?

Pour faire simple, l’accouchement naturel, aussi appelé accouchement physiologique, est le contraire d’un accouchement médicalisé. L’OMS le définit comme un accouchement par voie basse qui a lieu à terme (entre 37 et 42 semaines SA), avec un déclenchement spontané et un bébé qui se présente la tête en bas. La naissance respecte le rythme de la femme et du bébé. La future maman reste libre de ses mouvements et accouche dans la position la plus confortable pour elle.
L’intervention médicale est, quant à elle, réduite au strict minimum :
- ❌ on ne perce pas la poche des eaux ;
- ❌ on ne pose pas de péridurale ;
- ❌ on ne réalise pas d’épisiotomie ;
- ❌ on ne sonde pas la vessie ;
- ❌ on n’injecte pas de produits accélérant le travail ;
- ❌ on ne surveille pas le bébé avec un monitoring continu qui oblige à rester allongée.
En bref, on évite tout acte médical qui ne soit pas indispensable.
Accouchement sans péridurale : mythes et idées reçues

Aujourd’hui, on est tellement habitué à l’accouchement médicalisé qu’on connaît mal les alternatives qui se présentent à nous. Alors reprenons les « on dit » et démêlons le vrai du faux.
1. On ne peut pas accoucher naturellement pour son premier bébé
❌ Faux !
On entend souvent que cela est réservé aux femmes multipares, autrement dit, aux femmes ayant déjà eu un enfant. Parce que « la route est déjà faite » et que le deuxième accouchement est plus simple. En réalité, premier bébé ou non, ce n’est pas ce qui importe.
Alors qui peut accoucher naturellement ? Tout le monde, sous certaines conditions :
- le bébé se présente la tête en bas, sa croissance et son rythme cardiaque sont normaux ;
- le travail n’est pas prématuré et a commencé spontanément ;
- il ne s’agit pas d’une grossesse gémellaire ou multiple ;
- la maman ne souffre d’aucune pathologie (diabète gestationnel, par exemple) ni n’a d’antécédents médicaux particuliers (comme le fait d’avoir déjà subi plusieurs césariennes).
2. L’accouchement physiologique est impossible à la maternité
❌ Faux !
Le mythe voudrait qu’on n’accouche pas de manière non médicalisée dans une maternité. Après tout, qui dit maternité dit hôpital. Certes, tous les établissements ne sont pas encore équipés, mais de plus en plus de maternités disposent d’une salle de naissance physiologique, souvent appelée « salle nature ». On y trouve tout un équipement destiné au confort de la future maman et pouvant l’aider à gérer la douleur : lianes de suspension, baignoire, ballon, lit rond, matériel pour mettre de la musique, etc.
L’accouchement naturel peut donc avoir lieu à différents endroits :
- La maternité. Choisissez un établissement réputé pour son ouverture d’esprit et sa capacité à respecter le souhait des futurs parents. Lors de votre inscription, mentionnez votre projet de naissance afin de voir s’il pourra être honoré.
- Le plateau technique. Il s’agit d’une salle de naissance dans une maternité, louée à une sage-femme libérale. Vous pouvez donc accoucher avec la sage-femme ayant réalisé votre suivi de grossesse.

L’avantage de ces deux options ? Un environnement sécurisé et la disponibilité d’une équipe médicale, en cas de complications. Vous serez alors prise en charge rapidement, si besoin.
- L’accouchement physiologique peut également se faire dans une maison de naissance ou à domicile. Attention, ce dernier reste déconseillé par le corps médical, en France. En cas d’urgence, le transfert dans une maternité pourrait prendre trop de temps.
Dans tous les cas, un accouchement physiologique se passe toujours sous la surveillance d’une ou plusieurs sages-femmes.
3. L’accouchement non médicalisé est trop dangereux
Que se passe-t-il en cas de complications ? C’est une question légitime. Après tout, même lorsque la grossesse se passe bien et qu’il n’y a pas de risque manifeste, on n’est pas à l’abri d’une (mauvaise) surprise. Comment le bébé est-il surveillé s’il n’y a pas de monitoring continu ? Autant d’interrogations qui inquiètent les futures mamans.
En réalité, pas de panique. Tout d’abord, sachez que la surveillance du bébé n’en demeure pas moins assidue. La sage-femme peut effectuer un monitoring à l’arrivée, puis contrôler régulièrement le rythme cardiaque fœtal à l’aide d’un doppler. Ensuite, en cas de problèmes, votre prise en charge sera adaptée :
- Si vous accouchez en maison de naissance et que la situation l’exige, vous serez transférée dans la maternité la plus proche.
- Si vous accouchez en salle nature ou en plateau technique, vous vous trouvez déjà dans une maternité. Il y a donc tout un tas de professionnels en blouse blanche à proximité, prêts à intervenir. Ainsi, vous pourriez être emmenée au bloc opératoire pour une césarienne d’urgence, par exemple. Quant au bébé, il pourra être admis au service de néonatalogie, en cas de besoin.
Par ailleurs, il n’y a pas forcément besoin d’un gynécologue obstétricien. Les sages-femmes sont tout à fait aptes à mettre au monde un enfant. Mieux, ce sont des spécialistes de la physiologie. Elles sont donc d’autant plus à même de pouvoir vous aider pour accoucher le plus confortablement possible. Elles peuvent vous donner de petites astuces pour gérer la douleur ou vous conseiller sur la position à adopter.
4. L’accouchement naturel, ça fait trop mal
✅ Vrai… Et faux !
On ne va pas se mentir : accoucher sans péridurale, c’est douloureux. Toutefois, chaque femme est différente sur ce point, donc à chacune son ressenti. De plus, le corps humain a tout prévu ! Pendant le travail, le cerveau sécrète des endorphines pour aider à supporter la douleur. Chez certaines, cela crée même une sorte d’état euphorique.
Pour les autres, il faudra ruser un petit peu pour augmenter sa capacité de résistance. On n’a pas encore trouvé la formule magique pour faire disparaître la douleur. En revanche, il existe des techniques pour la supporter davantage.
D’une part, les conditions de l’accouchement doivent favoriser la détente. Le stress et l’anxiété, on oublie ! Plus une future maman se sent sereine et en confiance, plus elle peut réagir pour s’apaiser et se soulager. Cela peut passer par le fait de marcher, de danser, de se mettre dans un bain chaud, de changer de position… Tout ce qui vous fait du bien aide à supporter la douleur lors des contractions.
D’autre part, des méthodes sont spécialement conçues pour aider les femmes lors de l’accouchement : le chant prénatal, les massages, l’acupuncture, le yoga, la méditation, l’hypnose, etc.
Enfin, souvenez-vous : si la douleur devient insurmontable, vous pourrez toujours changer d’avis et demander la péridurale.
Choisir l’accouchement naturel : le pour et le contre

Finalement, quand on sait que cela fait souffrir à ce point, on se demande : pourquoi choisir l’accouchement physiologique ? Après tout, si la recherche scientifique a permis d’inventer la péridurale, pourquoi s’en passer ?
Il s’agit avant tout d’un ressenti propre à chacun. Certaines personnes ne sont pas à l’aise avec le milieu médical. Le simple fait de se retrouver dans un hôpital, branchée à une machine, sans pouvoir bouger librement leur génère un stress. Sans parler de la peur des aiguilles !

Du côté des avantages d’accoucher sans péridurale, on compte aussi :
- une expérience mieux vécue par les futures mamans avec des conditions plus agréables (selon l’OMS) ;
- la sensation d’être davantage en contrôle de la situation, de ne pas être passive dans la naissance de son enfant ;
- une maman à l’écoute de son corps et de ses besoins ;
- une récupération plus rapide juste après la naissance et donc un post-partum immédiat plus simple ;
- un travail parfois moins long, car la maman, sans anesthésie, comprend davantage ce qu’il se passe dans son corps et est plus à même d’aider le bébé à descendre ;
- on évite tous les effets indésirables potentiels de la péridurale (mobilité des jambes difficile, vertiges, nausées, maux de tête, douleur à l’endroit où a été posé le cathéter, etc.).

Du côté des inconvénients d’accoucher sans péridurale, on a :
- la douleur, évidemment ;
- la fatigue, plus ou moins forte selon la durée et l’intensité du travail.
Pour mon premier, je ne voulais pas de péridurale, pour savoir ce que ça faisait. Puis, pour ma fille, j’ai eu envie de faire pareil. J’avais tellement bien récupéré post-accouchement, la première fois, que je voulais ressentir de nouveau la même chose. – Anne, maman de 2 enfants
Bien vivre son accouchement physiologique
On en a déjà parlé, le mental joue un rôle essentiel dans votre projet de naissance. Les témoignages de mamans reviennent souvent sur ce point. C’est pourquoi choisir d’accoucher sans péridurale requiert une véritable préparation. Un peu comme pour les athlètes avant une compétition.
Comment se prépare-t-on à accoucher sans péridurale ?

C’est le mental qui compte.
La première chose destinée à vous aider, ce sont les cours de préparation à la naissance, en particulier s’il s’agit de votre premier enfant. Divisés en 7 sessions, ils couvrent tout ce qu’il faut savoir sur l’accouchement et les premiers instants du bébé : l’anatomie et la physiologie de la femme enceinte, le départ à la maternité, la respiration, les contractions, la péridurale, la césarienne, la poussée, les premiers soins du nouveau-né, l’allaitement, etc. Plus vous comprendrez ce qu’il se passe, plus vous serez sereine le jour J et capable d’aider votre corps à faire ce qu’il a à faire.
Si les cours « classiques » ne vous inspirent pas, vous pouvez choisir des alternatives, plus en phase avec votre projet de naissance :
- l’haptonomie ;
- la sophrologie ;
- la préparation à l’accouchement dans l’eau ;
- le yoga ;
- etc.
Ces séances ont également pour but de vous apprendre comment gérer la douleur des contractions et du « cercle de feu ».
Comment accoucher sans douleur ?
Encore une fois, accoucher naturellement sans douleur, cela n’existe pas. En revanche, voici quelques conseils pour la supporter au mieux :
- Bouger. Bouger. Bouger. L’idée étant d’adopter la position dans laquelle on se sent le mieux lorsqu’une contraction arrive.
- Prendre un bain pour se détendre, relâcher les muscles.
- Soigner son environnement autant que possible, se créer un petit cocon (lumière tamisée, musique, coussin d’allaitement, etc.).
- Mettre en pratique tout ce que l’on a appris lors des cours de préparation.
- Écouter son corps.
- Se faire confiance.
- Être déterminée.
Et le co-parent dans tout ça ?

Qu’il s’agisse du co-parent ou d’un autre accompagnateur (la future grand-mère, la meilleure amie, la tante, etc.), ne soyez pas passifs. N’attendez pas que ça se passe. La future maman doit être chouchoutée. Elle a besoin de se sentir soutenue, moralement et physiquement. Le co-parent peut :
- participer aux exercices de respiration ;
- proposer son aide pour les exercices sur le ballon ou les changements de position ;
- maintenir un environnement confortable et chaleureux. ;
- encourager la future maman ;
- détendre l’atmosphère avec quelques blagues.
Liste non exhaustive, évidemment.
Accoucher naturellement : la to-do liste

Vous envisagez de donner naissance à votre enfant de la façon la plus naturelle possible ? Voilà un petit mémo des choses à faire pour vous préparer.
- Se renseigner sur toutes les options de préparation à l’accouchement qui existent.
- Suivre les cours de préparation, si vous en ressentez le besoin (pour rappel, ils ne sont pas obligatoires, simplement recommandés).
- Établir votre projet de naissance.
- Choisir un lieu d’accouchement en adéquation avec le projet de naissance et procéder à l’inscription.
- Se renseigner sur les équipements physiologiques de la maternité (ou autre).
- Se renseigner sur ce que vous avez le droit de faire ou non le jour J, selon les règles et procédures de l’établissement choisi.
- Se renseigner sur la procédure en cas de complications.
- Préparer un sac contenant tout ce que vous souhaitez avoir avec vous en salle nature (ou en maison de naissance).
- Préparer la valise de maternité (le cas échéant).
- Vivre le moment présent.
- Ne pas idéaliser son accouchement.
Un petit rappel concernant ce dernier point : tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite. Cela peut être décevant ou frustrant. Toutefois, accoucher est une épreuve physique et morale dont on ne contrôle pas tous les éléments. Restez douce et bienveillante avec vous-même 😉
Accouchement physiologique : FAQ

Qu’est-ce qu’une maison de naissance ?
Il s’agit d’un établissement indépendant géré par des sages-femmes libérales ne réalisant que des accouchements physiologiques. On peut y effectuer tout le suivi de la grossesse jusqu’au post-partum, à condition d’avoir une grossesse à faibles risques de complications. En d’autres termes, la future maman ne doit souffrir d’aucune pathologie et ne pas être enceinte de jumeaux (ou plus).
Les maisons de naissances offrent une expérience intimiste et privilégiée sur la base d’une femme = une sage-femme. Elles sont placées à proximité d’une maternité afin de pouvoir effectuer un transfert rapide en cas d’urgence. Si tout va bien, les mamans rentrent chez elles, avec leur bébé, quelques heures après l’accouchement seulement. La sage-femme de référence effectue une première visite à domicile dans les 24 heures, puis 2 autres dans la première semaine de vie du nourrisson.
Habituelles chez nos voisins européens (notamment en Suisse), les maisons de naissances sont encore rares en France. Autorisées depuis 2014, on en compte moins de 10 dans tout le pays. De ce fait, pensez à vous inscrire le plus tôt possible si vous désirez accoucher dans l’une d’elles (obligatoirement avant 6 mois de grossesse).

Qu’est-ce que le plateau technique ?
Revenons plus en détail sur ce terme. Un accouchement en plateau technique a lieu dans une maternité, mais avec une sage-femme libérale. La maternité loue une de ses salles pour que vous puissiez accoucher avec la personne qui a suivi votre grossesse et vous a aidé à préparer la naissance. Là encore, cela permet de bénéficier d’un accompagnement une femme = une sage-femme. De plus, vous connaissez la personne qui vous accouche au lieu d’avoir affaire à une équipe totalement inconnue (et qui peut potentiellement changer en cours de route, selon les rotations jour/nuit). La future maman se sent généralement plus à l’aise et en confiance ainsi. De plus, la sage-femme n’est présente que pour elle et reste à ses côtés du début à la fin. Elle n’a pas à aller consulter les autres femmes dans les autres salles de la maternité.
Comme pour la maison de naissance, la maman rentre chez elle le jour même, si tout va bien, pour elle et le bébé. En cas de complications, l’équipe de la maternité peut prendre le relais et hospitaliser la mère et l’enfant.
Je sais que pour accoucher physiologiquement, il faut être en confiance et dans sa bulle. C’est pour ça que j’ai choisi le plateau technique pour ma fille. Je n’ai accouché qu’avec ma sage-femme et mon mari. Personne d’autre n’est entré dans la pièce. Il n’y avait zéro stress, zéro anxiété. J’étais bien et je pense que ça a participé à la rapidité du travail et au fait que ça se passe bien.
– Marion
Toutes les maternités possèdent-elles une salle d’accouchement physiologique ?
Non, il ne s’agit pas d’une obligation. Toutefois, de plus en plus de maternités sont équipées désormais. N’hésitez pas à poser la question aux établissements autour de vous.
Quelle est la meilleure position pour accoucher ?
Il n’y a pas vraiment de réponse universelle à cette question si ce n’est « la position dans laquelle vous vous sentez le mieux ». Souvenez-vous : chaque naissance est unique, tout comme les ressentis de la future maman. L’accouchement vertical, autrement dit debout, connaît un certain succès. La gravité aide le bébé à descendre et favorise une bonne circulation sanguine. De son côté, la position accroupie aide à l’ouverture du bassin, ce qui facilite aussi la descente du bébé.
Si on devait résumer…

Chère future maman, l’accouchement naturel, c’est pour vous si :
✅ votre grossesse ne présente aucun risque ;
✅ vous avez peur de la péridurale ;
✅ vous souhaitez savoir ce que cela fait d’accoucher sans anesthésie ;
✅ vous voulez être libre de vos mouvements le jour J ;
✅ vous avez vraiment envie d’accoucher ainsi.
En revanche, ce n’est pas pour vous si :
⛔ vous attendez des jumeaux (ou plus) ;
⛔ votre grossesse ou votre état de santé présente des risques de complications ;
⛔ l’absence d’environnement médicalisé vous fait peur ;
⛔ vous ne voulez pas souffrir.

Je voulais vraiment accoucher comme ça. Ça me tenait à cœur. Après, on a un sentiment d’immense fierté d’avoir réussi à le faire. Je dis souvent, c’est mon marathon à moi : accoucher sans péri de la manière la plus naturelle possible. On a réussi avec ma fille, c’est chouette. On forme une bonne équipe.
– Marion