Enfant unique : pourquoi pas ?

« Alors, vous ne faites pas un petit deuxième ? Oh là là mais il va s’ennuyer celui-là tout seul et puis tu sais, les enfants uniques sont très autocentrés et égoïstes. Roh allez, il faut faire la fille maintenant… etc. » 😑
Lorsque l’on est parent d’un enfant unique, que ce soit par choix ou par obligation, on en entend de toutes les couleurs. Voici, plaidoyer pour n’en faire qu’un, les témoignages sans regret de parents d’enfants uniques !

La vie est douce avec un enfant unique

« Un seul enfant, c’est facile, c’est une mascotte. Je vois bien la différence avec nos amis qui ont deux enfants ou plus encore. Nous avons une vie sociale très importante, c’est pour cela que nous avons choisi de n’avoir qu’un seul enfant. Notre fille est de toutes nos sorties, tous nos voyages. Lorsqu’il faut la garder parce qu’elle est malade, on se relaie avec son père et on peut bosser sans souci. C’est de plus une enfant très calme.

Je joue beaucoup avec elle parce que j’ai parfois peur qu’elle s’ennuie mais lorsqu’elle est seule, je vois bien qu’elle a un univers riche et avec ses copains et ses copines de l’école, elle se comporte avec joie et aisance.

Je ne crois pas que j’aimerais devoir me diviser pour m’occuper de plusieurs enfants chaque soir. Je suis terrifiée par les récits de mes copines qui ont des familles nombreuses et qui parlent du tunnel de 16h30/20h. Elles ne rêvent que de coucher leurs enfants puis se sentent coupables de ne pas passer assez de temps avec chacun. Nous c’est très différent. Tous les trois on a nos petits rituels, nos blagues. La vie est douce avec un enfant unique. Parfois je me dis que c’est indécent tellement on est heureux. » Julia, maman de Jade, 5 ans.

Être enfant unique est loin d’être désagréable

« Avant d’avoir Hugo, nous avons perdu une petite fille à quelques semaines de vie. C’est un drame de vie dont on ne se remet jamais vraiment un jour. J’étais complètement traumatisé et je ne voulais absolument pas refaire un enfant. Ma femme n’était pas non plus partante. Puis à la veille de la quarantaine, nous avons ressenti un manque et nous avons décidé de refaire un enfant. Mais les choses ont été plus compliquées que prévues et nous avons dû attaquer un parcours PMA qui a été un échec total.
Deux ans après l’arrêt de tous les traitements, ma femme est tombée enceinte d’Hugo. Il est la merveille que l’on attendait plus et restera notre seul miracle.
Nous veillons à ne pas trop projeter d’exigences sur Hugo, à ne pas le couver, le surprotéger. Et comme il n’est pas l’unique objet de notre désir, être enfant unique est loin d’être désagréable. Comme il est seul, nous pouvons l’emmener partout, nous avons un beau budget voyage. Personne n’est là pour lui déchirer ses livres et lui crier dans les oreilles (et je sais de quoi je parle 🤣 puisque j’ai deux petits frères). » Félix, papa d’Hugo, 9 ans.

L’enfant unique, la seule famille compatible avec mon travail-passion

« J’ai une vie professionnelle mouvementée. Je travaille dans l’univers du spectacle et je suis à droite et à gauche une bonne partie de l’année. Lorsque je pars en tournée, je laisse ma fille à son père sans aucun souci. Nous sommes séparés mais cela fonctionne bien comme ça dans la mesure où mon ex a un cadre de travail fixe et stable. L’enfant unique c’est la seule famille qui est compatible avec mon travail-passion.
L’avantage d’être parent solo c’est que l’on ne se prend pas les remarques de l’entourage sur le petit deuxième 😅 qui n’arrive pas !
Ma fille c’est ma princesse. Je n’ai pas besoin d’autres enfants, elle me comble totalement et nous avons une complicité qui ne serait pas possible si je devais me partager. Toutes les deux et avec son père dans les parages, on est vraiment au complet.
Lorsque je suis à la maison, je suis une maman toujours partante et dispo pour prendre une copine ou un cousin à la maison. On est les reines des soirées pyjamas ! » Delphine, maman de Paloma, 7 ans.

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